Des projets de cohabitation pour partager et briser l’isolement
Une trentaine de Sudburois intéressés par la vie en communauté se sont réunis dimanche pour explorer les formules qui s’offrent à eux.
Comme de nombreux Canadiens aux quatre coins du pays, ils sont à la recherche d’un nouveau mode de vie et veulent préparer des projets immobiliers basés sur la cohabitation.
Selon le Réseau canadien de cohabitation, un organisme à but non lucratif, une quarantaine de projets sont complétés ou en voie de l’être au Canada.
Joanne Vincent fait partie d’un groupe qui espère bâtir et habiter un complexe immobilier multigénérationnel. Le groupe a embauché des consultants en cohabitation pour les aider dans leurs démarches.
C’est vraiment l’idée que des personnes qui pensent de la même façon se regroupement et finalement apprennent à se connaître pour ensuite faire ressortir le potentiel de chacun des membres du groupe.
Erica Alberton, qui n’est pas originaire de Sudbury, aimerait vivre dans un édifice multigénérationnel avec son mari et ses enfants, pour être mieux entourée.
Myriam Bals a déjà vécu dans une coopérative d'habitation, comme locataire, et se sent prête à se lancer dans la cohabitation, comme propriétaire, cette fois. Elle est attirée par l'idée de la solidarité et du partage.
On sait qu'on n'est pas seul, on sait qu'on peut compter sur des voisins si quelque chose ne va pas et vice versa.
Également à Sudbury, un groupe de personnes âgées veut lancer un projet de logement collectif, mais uniquement pour des retraités.
Le défi, dans les deux cas, est de recruter assez de partenaires pour financer le projet.
D’après les informations de Mathieu Grégoire