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Jeudi 7 août 2008 12:56 MTL

En profondeur

Des charlatans au chevet des mourants

Mise à jour le vendredi 24 novembre 2006 à 17 h 48
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Des charlatans au chevet des mourants

Âgé de 9 ans, Vincent était atteint d'un neuroblastome, une forme rare de cancer incurable en cas de rechute. Alors que ses médecins ne lui donnaient plus que quelques mois à vivre, ses parents ont mis toutes leurs énergies et ont englouti toutes leurs économies à la recherche d'un traitement, tout en poursuivant fidèlement les traitements de la médecine traditionnelle.

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Des scientifiques reconnus ont évalué les approches thérapeutiques censées sauver Vincent.

En recourant aux médecines parallèles de manière à compléter la chimiothérapie et la radiothérapie, ils ont fait comme la moitié des parents dans la même situation qu'eux, d'après une étude faite en 2004 par l'Hôpital Ste-Justine auprès de 115 enfants traités pour le cancer.

Ils ont accepté la proposition que nous leur faisions d'examiner de manière rigoureuse les approches essayées pour sauver Vincent. Ils croient qu'il importe que la lumière soit faite sur les prétentions des médecines parallèles, même si elles leur ont permis de demeurer actifs face à la maladie de leur fils.

Vincent, le principal intéressé, a accepté. Il ne voulait pas être interviewé, mais il avait une demande spéciale: visiter Radio-Canada.

Aujourd'hui en deuil, ses parents rêvent du jour où la médecine et les approches parallèles s'enrichiront mutuellement. Ils voudraient que la tragédie qu'ils ont vécue favorise la réflexion sur ces médecines que l'on dit douces.

Le neuroblastome s'attaque aux glandes et aux ganglions qui se trouvent près de la colonne vertébrale. Il se déclare toujours chez de très jeunes enfants.