L'Épicerie

ACCUEIL



QUESTION DU PUBLIC



ENQUÊTES ET REPORTAGES



ENTREVUES



TRUCS DE L'ÉPICERIE



SAVIEZ-VOUS QUE...



RECETTES ET CARNET D’ADRESSES



TEST DE GOÛT ET BANC D'ESSAI



OUI, MAIS...



LA CHIMIE DANS VOTRE ASSIETTE



ÉQUIPE

RECHERCHE
 rechercher un mot ou une expression
ARCHIVES
2001 à 2004
SAISONS PLUS RÉCENTES
2009 et plus





- Enquête sur les yogourts -
Les Québécois ont découvert le yogourt dans les années 70. Il est rapidement devenu très populaire, à tel point que chacun d’entre nous en mange une moyenne de 20 litres par année. C’est 40 % de plus que les autres Canadiens.

Michel Britten est chercheur au Centre de recherche et de développement sur les aliments. Il explique que les yogourts son apparus dans la région des Balkans, notamment en Turquie, de 5000 à 10 000 ans avant Jésus-Christ.

Michel Britten : « Les premières formes de yogourt sont apparues à la suite de l'entreposage du lait dans des organes d'animaux chauffés au soleil. Avec la température, la fermentation s'est produite. On s'est rendu compte qu'on développait un gel, et que cette forme de produit se conservait plus longtemps. Au tout début, c’était un mode de conservation des produits. »

Un effet positif sur le transit intestinal

La nutritionniste Stéphanie Côté précise que, dans la recette originale du yogourt, on trouve du lait et des cultures bactériennes actives. Les bactéries transforment le sucre du lait, le lactose, en acide lactique, ce qui le fait cailler. En plus, elles ont un effet bénéfique sur le transit intestinal.

Pourtant, les yogourts qu’on trouve sur les tablettes d’épicerie ont une liste d’ingrédients beaucoup plus longue. On trouve des substances laitières, qui accroissent la teneur en protéines du produit, et des stabilisants ou épaississants, comme la pectine ou la gélatine.
Toujours aussi bon pour la santé?

D’après la nutritionniste Stéphanie Côté, si on a aujourd’hui l’embarras du choix dans le rayon des yogourts, il faut quand même lire les étiquettes attentivement.

Les yogourts natures

Les yogourts natures semblent d’emblée un meilleur choix puisqu’ils sont non sucrés. Vérifiez toutefois leur teneur en gras, qui varie, selon les produits, de 0 % à 10 %. Stéphanie Côté : « Le yogourt à 10 %, il faut le prendre un peu moins souvent, parce qu'il est très riche.

Cela dit, il ne faut pas nécessairement choisir celui qui est à 0 % ou 1 % de matière grasse. Bien souvent, plus il est maigre, plus le goût va être acidulé ou amer, et ça ne plaît pas à tout le monde. Quand il y a 2 % de matières grasses environ, il est plus doux au goût, et il est plus apprécié, surtout des enfants. »

Les fabricants nous offrent également une gamme de produits fruités et aromatisés. Sachez, cependant, qu’ils sont très sucrés. Ils contiennent, en moyenne, trois ou quatre sachets de sucre par portion de 175 g. Stéphanie Côté recommande donc de choisir plutôt un yogourt nature que l’on aromatisera soi-même, avec du sirop d’érable ou du miel. On peut également mélanger un yogourt aromatisé avec un yogourt nature, ce qui permettra de diminuer de moitié la quantité de sucre.

Les produits de la famille des yogourts

Depuis quelques années, la famille des yogourts a grandi : mousses, crèmes, yogourts à boire ou en tube… le choix est vaste. Ces petits nouveaux contiennent cependant beaucoup de sucre. Ils se classent donc dans la catégorie des desserts, mais sont quand même plus nutritifs que deux biscuits Oreo, qui contiennent la même quantité de sucre, mais de trois à quatre fois plus de gras!

Ceux qui font attention à leur consommation de sucre, et ne craignent pas les effets de ses substituts sur la santé, peuvent également opter pour des yogourts édulcorés au sucralose, comme le Source de Yoplait, et le Silhouette, de Danone.

On trouve également sur les tablettes des yogourts avec des super bactéries, les probiotiques. Ces bactéries ajoutées sont plus actives que celles des yogourts réguliers. Elles se multiplient dans l’intestin, et empêchent les bactéries pathogènes de proliférer.

Certaines études laissent entendre qu’elles pourraient prévenir la diarrhée et la constipation. La communauté scientifique n’est toutefois pas en mesure d’affirmer que tout le monde tire un réel bénéfice à consommer des yogourts aux probiotiques.

Qu’ils soient nature, aromatisés, à boire, ou sous une autre forme, les yogourts demeurent un aliment sain. Stéphanie Côté, nutritionniste : « Un yogourt, ça reste toujours un bon aliment. C’est un produit laitier qui nous fournit du calcium, des protéines puis beaucoup d’autres vitamines et minéraux aussi. Même les yogourts sucrés sont toujours un meilleur dessert qu’un gâteau au chocolat ou que des biscuits. »



 [Enquête sur les yogourts]


Haut de la page




* Radio-Canada n'est aucunement responsable du contenu des sites externes