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Anne-Marie Dussault
UN RETOUR SUR DES DÉBATS QUI ONT PASSIONNÉ L’OPINION PUBLIQUE EN COMPAGNIE DES PERSONNALITÉS QUI LES ONT INCARNÉS
[ Archives - juillet 2008 ]
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Les gais sortent de l'ombre (1969-1979)
(29 juillet 2008)
- À la fin des années 1960, les homosexuels vivent cachés et sont de véritables parias. L’Église les considère comme des pécheurs, les psychiatres, comme des malades mentaux et la loi, comme des criminels. Parce qu’être homosexuel, c’est un crime. En 1967, la police de Montréal présente tous les jours une cause d’homosexualité devant les tribunaux.
En 1969, le gouvernement de Pierre-Elliott Trudeau décriminalise les actes homosexuels. Mais les mentalités ne changent pas pour autant et la répression policière se poursuit. Le 21 octobre 1977, plus de 140 gais sont arrêtés au Truxx, un bar du centre-ville de Montréal. Il s'agit de la plus importante arrestation de masse depuis la crise d’Octobre.
C’en est trop. La nuit suivante, près de 2000 personnes descendent dans la rue pour crier leur colère. C'est un point tournant dans l’histoire de la communauté gaie québécoise, qui commence à sortir de l’ombre.
Invités :
Mark Wilson
, membre du Front de libération homosexuel
Claude Beaulieu
, président de l’Association pour les droits des gai(e)s du Québec
Laval Rioux
, client arrêté au Truxx
Maurice Bernier
, sergent à l’escouade de la moralité de la police de Montréal
Marc-André Bédard
, ministre québécois de la Justice (1976-1984)
Diane Heffernan
, militante lesbienne
Journaliste:
Lynda Baril
Réalisateur:
Johanne Ménard
Les gais sortent de l’ombre
Dans les archives de Radio-Canada
Gais et lesbiennes s'affirment
Archives de Radio-Canada
Les gais dans la rue
Claude Castonguay et l'assurance maladie
(22 juillet 2008)
- Après avoir présidé une commission d'enquête qui recommandait de mettre sur pied un régime public d'assurance maladie au Québec, Claude Castonguay se lance en politique en 1970. Il se fait élire député, avant d'être nommé ministre de la Santé.
Dans les mois qui suivent, il réalise sa promesse. Sa paternité est confirmée dans l'expression populaire « la castonguette » (la machine qui sert à prendre l’empreinte de la carte d’assurance maladie).
Toutefois, l'accouchement se fait dans la douleur. Les médecins spécialistes, avec à leur tête Raymond Robillard, déclenchent une grève générale pour s’opposer au projet d’assurance maladie. Cette grève, survenue en pleine crise d’Octobre, a nécessité le rappel d'urgence de l'Assemblée nationale pour forcer le retour au travail des médecins.
Invités :
Claude Castonguay
, ancien ministre de la Santé du Québec
Raymond Robillard
, ancien président de l'Association des médecins spécialistes du Québec
Camil Samson
, ex-leader du Ralliement créditiste qui avait fait campagne contre l’instauration du régime
Journaliste:
Guy Gendron
Réalisateur:
Pierre Gagné
Claude Castonguay et l'assurance maladie
Dans les archives de Radio-Canada
Bilan de santé de l'assurance maladie
Archives de Radio-Canada.ca
Montréal en otage
(15 juillet 2008)
- Une ville sans policiers, c'est presque inimaginable. Pourtant, en 1969, Montréal est laissée sans surveillance pendant 16 heures à la suite d’une grève générale et illégale des policiers. Vandalisme, saccage: cette nuit d’émeutes fait un mort.
Cinq ans plus tard, en 1974, une nouvelle grève s’abat sur Montréal. Les pompiers débrayent pendant trois jours. C’est le week-end rouge. Des foyers d’incendie, souvent d’origine criminelle, apparaissent à différents points de la ville. Dans le Centre-Sud, un quartier défavorisé, un quadrilatère entier est anéanti par les flammes.
Ces deux manifestations syndicales ont tenu les Montréalais en haleine et changé à jamais le rapport de force entre ceux qui assurent notre sécurité et le gouvernement.
Invités :
Guy Marcil
, président du syndicat des policiers en 1969
Jean L’Abbé
, président du syndicat des pompiers en 1974
Claude Poirier
, journaliste
Lise Béland
, résidante du Centre-Sud
Me Michel Côté
, alors avocat à la Ville de Montréal
Jean Cournoyer
, ministre du Travail en 1974
Matthias Rioux
, dont l’intervention radiophonique a joué un rôle déterminant dans la résolution du conflit avec les pompiers
Journaliste:
Françoise Stanton
Réalisateur:
Alain Abel
Montréal en otage
Dans les archives de Radio-Canada
L'anarchie frappe Montréal
Lise Payette et la réforme de l'assurance automobile
(8 juillet 2008)
- En 1976, il n'était pas facile d’obtenir justice lorsqu’on était victime d’un accident d’automobile. Il fallait entreprendre de longues et coûteuses démarches judiciaires. Dans bien des cas, les responsables des accidents n'étaient pas en mesure de payer.
En campagne électorale, le Parti québécois promit d’instaurer un régime d’assurance automobile en vertu duquel les victimes d’accidents seraient indemnisées sans égard à la faute (
no-fault
).
Lise Payette, alors ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières, a eu pour mission de piloter cette réforme, l’une des plus importantes mesures adoptées par le nouveau gouvernement.
Invités :
Lise Payette
, qui rappelle comment elle a mené à bien ce projet malgré la vive opposition des avocats et des compagnies d’assurances
Viateur Bergeron
, ancien bâtonnier du Québec
Charles Moreau
, ancien directeur québécois du Bureau d’assurance du Canada
Jacques Desmarais
, chef de cabinet de Lise Payette à l’époque
Michel Clair
, ancien député du Parti québécois qui s’était opposé au projet
Journaliste:
Guy Gendron
Réalisateur:
Roger Archambault
En raison des droits d'auteur, ce reportage ne sera pas disponible sur Internet.
Dans les archives de Radio-Canada
Feu vert à la sécurité routière
Le front commun de 1972
(1 juillet 2008)
- Dans les annales syndicales du Québec, 1972 fera histoire. On assiste, cette année-là, à la création d’un front commun intersyndical des employés du secteur public québécois, une union de 210 000 syndiqués! Après des négociations infructueuses avec le gouvernement de Robert Bourassa, les chefs des trois grandes centrales syndicales du Québec (CSN, FTQ et CEQ) déclenchent une grève générale dans tous les services publics.
En riposte, le gouvernement leur retire momentanément le droit de grève. Lorsque les syndiqués défient la loi spéciale, le gouvernement entame une guerre judiciaire qui aboutit à l’emprisonnement des chefs des trois centrales syndicales: Marcel Pepin (CSN), Louis Laberge (FTQ) et Yvon Charbonneau (CEQ).
En plus de permettre des gains importants aux syndiqués, le front commun a changé à tout jamais le rapport de force entre l'État et ses employés. On n’a plus jamais permis une grève de cette ampleur.
Invités :
Yvon Charbonneau
, ex- leader de la Corporation des enseignants du Québec
Jérôme Choquette
, alors ministre de la Justice
Jean-Paul L’Allier
et
Jean Cournoyer
, qui se sont succédés cette année-là comme ministres de la Fonction publique
Michel Rioux
, attaché de presse de Marcel Pepin à l’époque
Bibiane Jean
, infirmière emprisonnée
Murielle Laliberté
, employée à l’hôpital Notre-Dame
Le front commun de 1972
Dans les archives de Radio-Canada
Face au front commun
L'action syndicale des Monet-Chartrand
Louis Laberge, père du Fonds de solidarité
Création de la CEQ
Marcel Pepin, vers le syndicalisme
Affrontement entre la CSN et la FTQ
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