
« Ce qu’il y a de plus difficile, c’est de
voir sous mes yeux se désagréger un être humain
qui a partagé ma vie. C’est une femme intelligente,
qui l’est encore d’ailleurs, mais qui se réfugie
à certains moments dans un univers qui m’est inaccessible. »
– Claude Désorcy, époux
de Micheline Fréchette, atteinte de la maladie d'Alzheimer |
L’Alzheimer
Alzheimer est une maladie dégénérative
et irréversible.
À la naissance, le cerveau de chaque être
humain est équipé de 30 milliards de neurones. Vers
l’âge de 30 ans, ces cellules commencent à
mourir, mais grâce à une protéine qui redirige
l’information cérébrale et la fait circuler
par d’autres neurones, les aptitudes intellectuelles ne
devraient pas être affectées. Si une personne développe
la maladie d’Alzheimer, c’est que cette redistribution
d’information ne se fait plus.
Les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer
ressemblent parfois au vieillissement normal. Mais à la
longue, les pertes de mémoire, les changements d’humeur
et les problèmes de jugement s’aggravent et nuisent
à la vie de tous les jours. Ce dépérissement
est indolore et très lent. En moyenne, la maladie affecte
les personnes âgées de plus de 65 ans et peut, selon
le cas, s’étirer sur une période de 10 ans.
Le lent déclin des facultés mentales
prend sa source dans le cerveau. Grâce à l·imagerie
par résonance magnétique nucléaire, les chercheurs
peuvent suivre la détérioration ce certaines zones
du cerveau et tenter de comprendre le mystère. Pourtant,
les scientifiques ignorent toujours la cause du développement
de cette maladie, et n’ont donc pas pu y trouver une solution.
Depuis plusieurs années, les hypothèses se multiplient,
les pistes de recherche se diversifient. De l’alimentation
à la génétique, les chercheurs ne laissent
tomber aucune source d’espoir.
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