9.1. La protection des écosystèmes
Le tamarin doré la échappé
belle. La destruction progressive de son habitat exclusif, la forêt
brésilienne, a réduit sa population sauvage à
moins de 100. Pour le sauver, il a fallu recourir à des mesures
exceptionnelles, garder lespèce dans des parcs, des
jardins zoologiques ou comme ici au Biodôme de Montréal.
Ces populations protégées atteignent maintenant quelques
1500 individus.
De tels programmes de restauration ne peuvent être appliqués
pour sauver chacune des 11 046 espèces menacées. Notre
seule chance dy parvenir est de protéger les écosystèmes.
Une centaine décologistes sous
la coordination de lUniversité dOxford, en Angleterre,
ont élaboré un audacieux projet de conservation. Ils
ont identifié sur lensemble du globe, les points chauds
où lon retrouve la plus grande diversité biologique.
En plus des trois grandes forêts tropicales encore sauvages,
25 points chauds ont été reconnus comme devant être
protégés à tout prix. Pourquoi ? Cest
que même si ces 25 points chauds ne représentent que
1,4% de toutes les terres de la planète, on y trouve, encore
aujourdhui, 33% des espèces de vertébrés
et 44% des espèces de plantes du monde.
Mais il faut faire vite car dans tous ces sites,
la moitié des habitats sont déjà détruits.
Pour Madagascar, le Vietnam et les Philippines, les trois quarts
des habitats ont disparus.
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