Il a fallu recourir à des mesures exceptionnelles pour sauver
le tamarin doré.

 

 


Introduction


1.
David Tilman découvre l’une des lois fondamentales de l’écologie   

2.
L’expérience BIODEPTH

3.
Un système de défense naturel : la biodiversité  

4.
Les extinctions massives  

5.
La sixième extinction  

6.
La destruction massive des habitats

7.
Quelque 11 046 espèces menacées de disparaître  

8.
Une biodiversité mal connue  

9.
La protection des écosystèmes  

10.
Conclusion

 

 

9.1. La protection des écosystèmes

Le tamarin doré l’a échappé belle. La destruction progressive de son habitat exclusif, la forêt brésilienne, a réduit sa population sauvage à moins de 100. Pour le sauver, il a fallu recourir à des mesures exceptionnelles, garder l’espèce dans des parcs, des jardins zoologiques ou comme ici au Biodôme de Montréal. Ces populations protégées atteignent maintenant quelques 1500 individus.
De tels programmes de restauration ne peuvent être appliqués pour sauver chacune des 11 046 espèces menacées. Notre seule chance d’y parvenir est de protéger les écosystèmes.

Une centaine d’écologistes sous la coordination de l’Université d’Oxford, en Angleterre, ont élaboré un audacieux projet de conservation. Ils ont identifié sur l’ensemble du globe, les points chauds où l’on retrouve la plus grande diversité biologique. En plus des trois grandes forêts tropicales encore sauvages, 25 points chauds ont été reconnus comme devant être protégés à tout prix. Pourquoi ? C’est que même si ces 25 points chauds ne représentent que 1,4% de toutes les terres de la planète, on y trouve, encore aujourd’hui, 33% des espèces de vertébrés et 44% des espèces de plantes du monde.

Mais il faut faire vite car dans tous ces sites, la moitié des habitats sont déjà détruits. Pour Madagascar, le Vietnam et les Philippines, les trois quarts des habitats ont disparus.

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