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C'est entre Montréal et Québec que le niveau
de l'eau risque le plus de changer.
Extrait
vidéo
Lassèchement
du lac Saint-Pierre en 1964
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En
1964, lannée la plus sèche quon
ait connue, le lac Saint-Pierre avait presque disparu. Il
ne restait à peu près plus que le chenal de
navigation, au centre. Si le débit du Saint-Laurent
tombe de moitié, la situation deviendrait bien pire
quen 1964 car la largeur du chenal a doublé
depuis cette époque et cela accélère
lévacuation de leau.
Le
commerce éventuel de leau naidera alors
pas les choses. On craint que le Midwest américain
ne devienne encore plus désertique. On sera tenté
de prélever de grandes quantités deau
dans les Grands Lacs. Limpact serait dramatique chez
nous, comme cela a été le cas dans les années
50 pour la mer
d'Aral en Asie centrale. « Tout volume deau
prélevé dans les Grands Lacs, surtout dans
les conditions de changement climatique telles quon
les prévoit, cest un volume deau qui
ne passe pas dans le Saint-Laurent. Donc, cest un
impact supplémentaire aux effets des changements
climatiques », souligne André Carpentier,
hydrologue siégeant au Conseil international de contrôle
du Saint-Laurent.
Cependant,
cette solution ne semble pas être envisagée
sérieusement pour des raisons pratiques et écologiques :
le transport de leau coûterait une fortune et
cela affecterait léquilibre déjà
chancelant des Grands Lacs.
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