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Arts et culture

Au club de lecture : prisons diverses

Le lundi 27 janvier 2014

Les couvertures des livres abordés au club de lecture.
Les couvertures des livres abordés au club de lecture.

Noémi Mercier dit avoir passé un très bon moment avec La dernière fugitive, de Tracy Chevalier. Biz a été très touché par Douze ans d'esclavage, le livre de Solomon Northup qui a inspiré le film de Steve McQueen. Luis Clavis a également aimé Je l'appelais Cravate, de l'auteure autrichienne Milena Michiko Flašar. 
 
La dernière fugitive, Tracy Chevalier, Quai Voltaire, novembre 2013 
Au milieu du 19e siècle, une jeune quakeresse anglaise quitte son pays pour l'Ohio pour accompagner sa soeur, promise à un Anglais récemment émigré. Cette dernière est toutefois emportée par la fièvre jaune, et Honor, la jeune héroïne, se retrouve seule au milieu d'un pays inconnu, où l'esclavage a cours. Prise de sentiments contradictoires à l'égard des gens qu'elle rencontre comme de leurs pratiques, elle doit trouver sa boussole morale. 
 
« C'est super intéressant, c'est super bien raconté, il y a une recherche méticuleuse derrière ça... Mais il y a comme un petit côté carton-pâte, commente Noémi Mercier. Ce n'est pas éblouissant, mais c'est une très belle lecture de détente. » 
 
Douze ans d'esclavage, Solomon Northup, Entremonde, 1853/2013 
Alors qu'il est en voyage, un menuisier et violoniste noir du nord des États-Unis est enlevé, capturé, puis vendu comme esclave, et ce, même s'il était né libre au début des années 1800. Douze années durant, il vit la dure réalité de l'esclavage. Ce livre, écrit après qu'il a retrouvé son statut d'homme libre, est le récit de son histoire véritable. 
 
« C'est insoutenable, mais malgré tout, ce n'est pas misérabiliste, note Biz. C'est la grande force de ce livre-là. » 
 
Je l'appelais Cravate, Milena Michiko Flašar, XYZ, novembre 2013 
Hiro est un hikikomori, un de ces Japonais adultes vivant reclus dans leur chambre de la maison familiale pour une raison ou pour une autre. Il a cessé de parler et de voir quiconque de l'extérieur. Un jour, il décide néanmoins d'aller s'asseoir dans le parc avoisinant. Il fait de cette visite une routine et remarque un homme en costume qui semble pratiquer la même. Les deux hommes nouent progressivement une relation particulière. 
 
« C'est tellement poétique, bien fait, c'est tellement profond, s'emballe Luis Clavis. On voyage à travers deux personnages qui, finalement, sont pendant tout le roman sur un banc de parc.  »


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