Laurie Druelle au travail dans le Somaliland     Photo : HALO Trust Somaliland

Laurie Druelle, de Brossard, souhaite redonner aux habitants de la Somalie accès à leurs terres. Les guerres qui s'y sont succédé ont laissé derrière elles des territoires truffés de mines antipersonnel. Voilà pourquoi elle oeuvre auprès de Hazardous Area Life-Support (HALO Trust), un organisme britannique qui se spécialise en déminage de mines antipersonnel. Laurie Druelle explique à Catherine Perrin à quel point il est difficile de redonner confiance à des gens habitués à contourner les mines, souvent depuis des décennies. 
 
« Le plus important, c'est de tisser des liens avec la population locale, dit Laurie Druelle au sujet du travail de son organisation. C'est elle qui sait, parce que [quelqu'un a] un oncle qui a eu très peur une fois, ou connaît quelqu'un qui a eu un accident dans une rue spécifique. Nous, nous ne pouvons pas le savoir à vue d'oeil. Donc, il s'agit de rencontrer les communautés locales, elles nous disent approximativement où [sont les mines], on fait des marques très approximatives, et par la suite, quand on a des confirmations, on envoie des spécialistes avec des GPS, des outils de déminage. Ils cartographient [toute la zone] au mètre près. Une fois que c'est fait, on envoie nos équipes de démineurs, qui sont des experts en explosifs. Une fois que tout ça est fait, on remet le terrain aux communautés locales. » 
 
Chaque année, les mines antipersonnel font 3000 victimes dans le monde. Depuis son arrivée au Somaliland, en 1999, puis en Somalie du Sud depuis 2015, HALO Trust aurait déminé l'équivalent de 3000 terrains de football.

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