Société
La famille comme mode de vie
Le samedi 3 janvier 2015
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Boucar Diouf et Vincent Graton Photo : Radio-Canada
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Notre définition de ce qu'est notre famille varie selon les périodes de nos vies, mais pour Boucar Diouf, avant tout, nous faisons tous partie de la grande famille des terriens. « Et quand les terriens s'unissent et développent leur esprit de famille, ils n'ont rien à envier au paradis. » Une des leçons que Boucar retient de sa grand-mère au sujet de la famille peut se résumer ainsi : un petit bâton seul peut facilement être brisé, mais il est beaucoup plus difficile de casser plusieurs petits bâtons ensemble.
« Depuis qu'elle m'a enseigné ça, je ne cesse d'imaginer le Québec au complet comme une grande famille de plusieurs millions de bâtons de toutes les couleurs, une nation métissée serrée qui s'est enrichie de sa diversité. Des fois, je préfère utiliser la métaphore de la courtepointe, cette couverture chaude et réconfortante qui est bien ancrée dans la tradition des gens d'ici. » – Boucar Diouf
Pour parler de famille, Boucar Diouf rencontre le comédien Vincent Graton. Celui-ci voulait devenir professeur d'éducation physique. Mais finalement, c'est le métier de comédien qui s'est imposé à lui. Sorti du Conservatoire en 1981, il a fait du théâtre (Des hommes d'honneur, La mort d'un commis voyageur...), du cinéma (La brunante, Familia...) et beaucoup de télévision (Chambres en ville, Le parc des braves, L'héritage, La vie, la vie, Des kiwis et des hommes, L'auberge du chien noir...).
La famille est au coeur de la vie de Vincent Graton. Il a vécu le divorce de ses parents. De sa liaison avec la comédienne Geneviève Rioux, deux enfants sont nés. Séparé, il a dû composer avec la garde partagée. Le comédien, reconnu aussi pour son engagement social, a connu l'aventure de l'adoption internationale avec sa conjointe actuelle, l'animatrice France Beaudoin. Il est maintenant père d'une famille reconstituée.
Vincent Graton : Homme de paroles - Enfants Québec
« Une famille devrait être comme un cercle de danse au milieu duquel les adultes tout autour apprennent aux enfants la danse de la vie. Ils doivent les applaudir, mais pas trop, parce qu'à ovationner trop fort un danseur, il finit par se tromper de pas. Ils doivent aussi fermer le cercle pour les protéger, mais pas hermétiquement, pour permettre aux voisins d'y entrer et aux enfants d'en sortir. Le cordon ombilical qui persiste à l'âge adulte peut s'enrouler autour du cou d'un enfant et l'empêcher de respirer par lui-même. » – Boucar Diouf
Archives :
Dans ma cour, d'Yvon Deschamps, en 1971
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