Christian Bégin en compagnie de Guillaume Wagner     Photo : Radio-Canada/Francis Legault

Que peuvent bien avoir à se dire un comédien jovialiste, amateur de «vino», et un humoriste au ton cinglant? Plein de choses intéressantes si l'on se fie à cette discussion à bâtons rompus entre Christian Bégin et Guillaume Wagner. Ces deux hommes engagés et de générations différentes n'ont pas peur de brandir leurs opinions.  
 
« Si j'étais aussi baveux que mon personnage de scène, je ne pense pas qu'il y aurait beaucoup de gens qui me supporteraient dans la vie. J'étais un enfant turbulent, mais qui aimait faire rire », note l'humoriste Guillaume Wagner. 
 
Pourtant, le trentenaire a été élevé de manière stricte.  
 
« J'allais à l'église tous les dimanches, je viens d'une famille très religieuse. J'ai probablement développé des névroses en raison de cette éducation doctrinaire et rigide. » 
 
Débuts timides 
 
Christian Bégin se rappelle que ses débuts sur les planches n'ont pas été un synonyme de succès instantané disons. Il se rappelle de son premier spectacle en solo devant... aucun spectateur. 
 
« J'étais pas bon à l'école, j'étais pourri dans les sports. Je me tenais avec les fille, je jouais à l'élastique avec elles. Mais je voulais faire du théâtre. »  
 
Ses parents n'étaient pas chauds du tout à l'idée de le voir aller dans ce domaine-là 
 
L'appel de la vie à la campagne  
 
Christian Bégin y a répondu mais ça ne semble pas avoir comblé tous ses désirs. Le comédien partage sa vie entre Montréal et Kamouraska où il s'est établi il y a quelques années.  
 
Sachant cela, Guillaume Wagner souhaite en apprendre plus au sujet de la vie loin de la ville, parce qu'il caresse aussi cette idée de s'y exiler.

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